Le Pacte pour la Diversité et l’Égalité

Une initiative inédite de République & Diversité

Lors des élections présidentielles de 2012, République et Diversité a coordonné le Pacte pour l’égalité et la diversité, en partenariat avec les associations travaillant sur les 5 critères européens de discriminations : le sexe, l’âge, le handicap, les origines, et l’orientation sexuelle.

magasins en France et à Genève spécialistes du vélo pliant.

Les propositions ont été adressées aux candidatEs à l’élection présidentielle, invitéEs à s’y engager.

L’objectif du Pacte : mettre l’égalité et la diversité au coeur de la campagne de 2012, et au cœur du quinquennat, pour une France plus forte et plus solidaire !

Louis-Georges Tin présente le Pacte :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=w4f4hTd2CNo

Les discriminations : le combat de tous !

Le constat des associations du Pacte : 100% des Français sont discriminables !

Le Pacte pour l’égalité et la diversité constitue une première. Pour la première fois dans un contexte lié aux élections présidentielles, des associations d’horizons divers ont travaillé ensemble pour lutter contre les discriminations. Traditionnellement, lors des campagnes en vue des présidentielles, chacun travaille de son côté, en défendant ses propres objectifs, de manière isolée.

Notre volonté : faire que tout le monde défende tout le monde, en créant une dynamique de solidarité. Les partenaires ont présenté ensemble leurs revendications.

150 propositions pour 2012 !

Pour lutter contre les discriminations liées à l’âge, aux origines, au handicap, au sexe, à l’orientation sexuelle, plus de 150 propositions ont été rassemblées. Des propositions spécifiques, mais aussi des propositions transversales, car il y a de nombreux points communs entre les discriminations. Les propositions du Pacte pour l’égalité et la diversité portent sur l’international, le droit, la cohésion sociale, la culture et l’éducation, la santé. Pour une France plus forte, pour une France plus solidaire !

Manuels scolaires et diversité

Depuis 2012, République & Diversité, en partenariat avec le SNE Éducation (Syndicat National de l’Édition) mène le projet « Manuels scolaires et diversité ».

livre diversité

Le projet « Manuels, égalité, diversité, république » :

Proposé au groupe Éducation du Syndicat National de l’Édition par Louis-Georges Tin, président de République et Diversité, ce projet a pour but de lutter contre les discriminations, tout en renforçant les liens entre le monde de l’édition et le monde universitaire. Pendant plus d’un an, les uns et les autres ont travaillé ensemble afin d’examiner les manuels scolaires et de réfléchir aux moyens de contribuer à la promotion de l’égalité, dans le cadre à la fois des programmes scolaires et des valeurs républicaines.

La réflexion s’est déployée dans trois domaines distincts :

  • l’égalité entre hommes et femmes ;
  • l’orientation sexuelle ;
  • la diversité des origines.

Dès lors, trois groupes de travail ont été constitués, et ils ont examiné les manuels de collège et de lycée dans plusieurs disciplines, notamment :

  • l’histoire ;
  • le français ;
  • les sciences de la vie et de la terre (SVT).

Pendant un an, le travail fut résolument dialogique et pragmatique. Dialogique, car il convenait que se rencontrent ces deux domaines du champ éducatif. En effet, s’adressant à des publics différents, les scientifiques et les éditeurs de manuels scolaires n’ont pas toujours l’occasion d’échanger sur ces questions transversales. Pragmatique, car les groupes de travail ont pu travailler de manière concrète en examinant au total plus de 50 manuels, en les lisant de manière fine, pour faire toutes les recommandations qu’ils jugeaient utiles et pertinentes.

Le séminaire de restitution :

Le 19 avril 2013, R&D et le SNE Éducation ont organisé le séminaire de restitution à l’Assemblée Nationale, en présence de George Pau-Langevin, ministre de la réussite éducative et avec le soutien de Razzy Hammadi, député PS (93).

Ce fut l’occasion pour les chercheurs d’exposer leurs conclusions générales et de débattre avec les éditeurs autour de deux thématiques :

  • Comment traduire cette diversité dans les manuels scolaires ?
  • Avec quels outils promouvoir l’égalité républicaine ?

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Idahomètre

Classement des villes de France en matière de lutte contre l’homophobie

République & Diversité, en partenariat avec le Comité IDAHO, a élaboré l’IDAHOMÈTRE, baromètre mesurant la contribution des municipalités à la lutte contre l’homophobie. Tout au long de l’année 2012, les deux associations ont procédé à l’analyse des actions des 50 plus grandes villes de France dans ce domaine.

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L’action des municipalités et leur contribution à l’égalité sont bien souvent invisibles, voire occultées. L’analyse des politiques locales en matière de lutte contre l’homophobie permet d’établir un premier constat dans ce domaine et de mettre en évidence la « réalité du terrain ».

En plein débat national sur le mariage pour les couples de même sexe, ce projet permet de réaffirmer la nécessité de lutter contre l’homophobie au niveau local. Pouvoir se marier, c’est bien, mais on ne se marie pas tous les jours.

Dès lors, qu’en est-il des autres sujets qui constituent la vie quotidienne ? En matière de sécurité, d’éducation, de culture ou de santé, par exemple, les villes mettent-elles en place des politiques publiques permettant de mieux lutter contre l’homophobie ? Notre classement permet de répondre à ces questions.

Le classement général :

classement Idahomètre

Situation géographique des 10 premières villes du classement :

carte de france classement

Analyses :

Analyses quantitatives, les chiffres clés :

  • 4 villes seulement ont la moyenne
  • près de 30 villes ont une note inférieure à 10/100
  • près de 10 villes ont une note nulle, voire négative, villes dans lesquelles les maires ne font rien contre l’homophobie, voire donnent plutôt l’impression d’agir en faveur de l’homophobie
  • Moyenne générale : 16/100
  • Note médiane : 7/100

Les chiffres parlent d’eux-mêmes ; la situation est grave ; il convient de tirer la sonnette d’alarme !

La moyenne générale de 16/100, qui est très basse, est elle-même trompeuse, car elle est tirée vers le haut (si l’on peut dire) par des villes comme Amiens ou Paris, qui culminent à 70/100. Plus révélatrice à cet égard est la médiane, 7/100. Car il y a 25 villes au-dessus, et autant de villes en dessous de cette note.

De ce point de vue, il est clair que la situation des villes de France est extrêmement préoccupante. Très nombreuses sont les municipalités qui ne font rien ou quasi rien pour lutter contre l’homophobie, sans parler de celles qui sont dirigées par des élu-e-s qui semblent viser au contraire à renforcer l’homophobie sociale.

Or, les maires disposent de leviers considérables pour mettre en place des politiques d’égalité. Le guide des bonnes pratiques réalisé par République et Diversité et le Comité IDAHO en témoigne.

Quand on évoque la lutte contre les discriminations, le regard est souvent focalisé sur ce que font les gouvernements, les ministères, mais il faut examiner aussi ce qui se passe en dessous des radars de la visibilité médiatique. Et quand on s’en soucie, on découvre une situation inquiétante, qui nécessite une véritable prise de conscience, un sursaut immédiat et une réaction forte.

L’homophobie est un délit. Lutter contre l’homophobie n’est pas une « option », une attitude « cool » et « branchée », un « luxe » que seuls pourraient se permettre certains élu-e-s ici et là. Lutter contre l’homophobie, c’est contribuer à l’égalité. C’est un devoir républicain. « Le rôle de la République, disait Gambetta, ne consiste pas à reconnaître des égaux, mais à en faire »…

Analyses qualitatives :

Clivage politique :

On pourrait croire que les villes de gauche sont plus mobilisées que celles de droite dans la lutte contre l’homophobie. Ce n’est pas faux. Il est clair que le clivage gauche / droite joue un rôle important. Cependant, parmi les dix premières villes du classement, figure Nancy, en troisième position, ville dont le maire, André Rossinot, est membre de l’UMP. Et parmi les dix villes les plus médiocres figure Dunkerque, dont le maire, Michel Delebarre, est issu du Parti Socialiste. Il n’y a donc pas de fatalité.

Clivage géographique :

On pourrait penser que les grandes villes seraient plus « gay friendly », et que les petites villes de province seraient forcément plus conservatrices. Cette idée reçue n’est pas vraiment confirmée par le classement. Certes, Paris est en tête du classement, mais Amiens est ex-aequo, ville qui pourtant ne compte que 130 000 habitants, qui figure en 28e position des villes les plus peuplées de France, et devance de loin dans notre classement Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille, etc. Pareillement, il serait faux de penser que les villes de banlieue sont forcément indifférentes aux questions gaies et lesbiennes : certes, Boulogne-Billancourt et Courbevoie sont à la traîne, mais Montreuil, également en banlieue parisienne, est en 5e position. Là encore, il n’y a pas de fatalité.

Le jury :

Le jury est composé de six personnalités reconnues pour leur engagement et leur expertise dans le domaine de la lutte contre l’homophobie :

  • Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ancienne ministre de la cohésion sociale, de la santé, des sports
  • Frédéric MARTEL, journaliste et écrivain
  • Caroline MECARY, avocate et présidente de la fondation COPERNIC
  • Nicolas NOGUIER, président-fondateur de l’association Le Refuge
  • Florence TAMAGNE, historienne et maîtresse de conférences à l’université Lille III
  • Louis-Georges TIN, président du jury, fondateur de la Journée mondiale contre l’homophobie et président de République & Diversité

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Baromètre des villes contre le racisme

Le baromètre des villes contre le racisme, un classement inédit !

République & Diversité, en partenariat avec le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) et des universitaires, ont élaboré un baromètre mesurant la contribution des municipalités à la lutte contre le racisme. Depuis 2012, les deux associations ont procédé à l’évaluation des actions des 50 plus grandes villes de France dans ce domaine.

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L’action des municipalités dans la lutte contre le racisme sont bien souvent invisibles, voire occultées. L’analyse des politiques locales en matière de lutte contre le racisme permet d’établir un premier constat dans ce domaine et de mettre en évidence la « réalité du terrain ».

classement Les chiffres clés

Les notes vont de 1,5 à 79,5 sur 100

La moyenne est de 37.5/100

18 villes sur 50 ont obtenu la moyenne

7 villes ont obtenu une note inférieure à 10/100

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Les analyses qualitatives

Les actions majeures mises en oeuvre pour lutter contre le racisme s’inscrivent fréquemment dans les process RH en matière de recrutement et de gestion des personnels. Il existe au moins deux raisons à cela. D’une part, la lutte contre le racisme, en France est un thème d’investissement ancien pour les collectivités, qui privilégient une approche de changement des représentations de leurs personnels. D’autre part, depuis le début des années 2000, la promotion de la diversité en matière de recrutement a fortement progressé, portée par de grandes entreprises. Des dispositifs précis comme la charte de la diversité et le label diversité ont vu le jour. Les municipalités s’en sont inspirées. Les dispositifs en cas de discrimination au sein des municipalités sont également de plus en plus courants.

A l’inverse, les parents pauvres de la lutte contre le racisme sont l’éducation et la sécurité. Peu de municipalités offrent des bourses de recherches pour les doctorants sur le racisme et la xénophobie. Elles sont également peu nombreuses à se saisir des problématiques liées à la police municipale via la formation par exemple.

Politique

Contrairement au classement en matière de lutte contre l’homophobie, les 10 premières villes du classement sont dirigées par un-e Maire de gauche (PS,EELV,PC). Il faut nuancer le constat, ne serait-ce parce que 35 villes sont administrées par des parties de gauche sur les 50 plus grandes villes de France.. Cependant, il faut noter une surreprésentation des villes dont les édiles sont classés à droite (UMP, DD) dans le bas du classement : en effet, sur les 10 dernières villes, 9 sont détenues par la droite et une par la gauche (Caen).

Avec 4 villes parmi les 10 premières, l’Ile-de-France est la région la mieux représentée en tête du classement… Mais aussi en bas du classement avec 3 villes, respectivement, Versailles, Boulogne-Billancourt et Courbevoie, classées parmi les 10 dernières.

Perspectives et recommandations :

Après l’examen des politiques publiques des 50 plus grandes villes de France, République & Diversité est en mesure de proposer des mesures concrètes pour lutter efficacement contre le racisme :

1- Un engagement visible et perceptible du maire. La volonté politique des maires est une condition sine qua non pour que la lutte contre le racisme progresse.

2- La nomination d’un.e adjoint.e chargé.e de la lutte contre les discriminations, disposant de moyens significatifs, est aussi un élément central. Cette personne doit être chargée de coordonner l’action transversale de tous les autres élus dans la lutte contre le racisme.

3- Le lien avec les associations est également essentiel. Le dialogue, le soutien à la société civile, la signature de la charte de la diversité constituent autant d’actes et d’outils permettant de favoriser la lutte contre le racisme.

Retrouvez le « Guide des bonnes pratiques contre le racisme à l’usage des maires de France »

L’Agence de Notation Citoyenne

Les discriminations constituent un délit. Par conséquent, les décideurs publiques et privés sont les premiers à devoir montrer l’exemple.

R&D a l’ambition de devenir une Agence de Notation Citoyenne (ANC). À l’instar des agences de notation financière comme Sandards & Poor ou Moody’s, République & Diversité attribue des notes aux institutions publiques et aux grandes entreprises sur les différents critères de discriminations.

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Outre la portée médiatique de ces actions, l’objectif est de sensibiliser, de conseiller et de diffuser les bonnes pratiques afin de lutter contre les discriminations.

1/ Enquête CAC 40, parité, diversité

République & Diversité a publié une enquête exclusive le 16 novembre 2012 sur la parité et la diversité au sein des conseils d’administration et de surveillance des entreprises du CAC 40, en partenariat avec le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires). Cette enquête dresse deux classements : un pour la parité, un pour la diversité (d’origine).

2/ Les baromètre des villes

Les baromètres des villes de France sont menés en partenariat avec des associations expertes sur un critère de discrimination : avec le Comité IDAHO, pour le critère de l’homophobie et de la transphobie, et avec le CRAN, pour le critère de discrimination liée à l’origine.

Ce baromètre mesure la contribution des 50 plus grandes villes de France à la lutte contre les discriminations. Le questionnaire envoyé aux élus municipaux porte à la fois sur les processus internes (ressources humaines, formation, lutte contre les discriminations) et les politiques publiques (soutien à la société civile, état-civil, communication générale, éducation, sécurité, santé, sports et loisirs, action sociale, politique de la ville, culture).

Chaque ville est évaluée, et les 50 évaluations permettront d’arriver à un classement national. Les résultats du baromètre IDAHO seront annoncés le 10 avril 2013 et les résultats du baromètre du CRAN devraient être annoncés fin 2013.

Deux étapes :

  • la restitution des bonnes pratiques : l’enquête menée durant une année permet à la fois de publier un guide pratique sur la lutte contre les discriminations à l’usage des maires, outil inédit, mais aussi d’organiser un séminaire invitant élu-e-s et agents des municipalités pour échanger sur les bonnes pratiques
  • le classement des villes : R&D publie ensuite les résultats du classement

Les baromètres des villes de France permettront à toutes les villes de progresser vers l’égalité républicaine.